PARIS, 1920
Histoire d'un violon français au coeur des années folles...
Paris 1920, trace la trajectoire de trois compositrices françaises après la Grande Guerre. Quand débute le conflit, Mel Bonis a 56 ans et vient de composer sa "Sonate pour violon et piano". Loin de sombrer dans l’oubli après la guerre, l’œuvre bénéficie d’une seconde « naissance » avec son édition en 1923. Elle partage avec Charlotte Sohy qui fut un temps son élève, une trajectoire spirituelle et une profonde dévotion chrétienne qui s’exprimeront dans le destin et l’œuvre de l’une comme de l’autre. En 1921, au cœur des années folles, Charlotte Sohy compose son "Thème varié" pour violon et piano, dédié à son amie d’enfance Nadia Boulanger. Une œuvre poignante, d’un profond lyrisme tout comme la "Sonate pour violon et piano" de sa contemporaine Marguerite Canal, deuxième femme à obtenir le prestigieux Prix de Rome.
Trois vies totalement dévouées à la musique, telle une mission comme le décrivait Mel Bonis :
« Il fallait, pour traduire le besoin d’infini déposé en chacun de nous, un langage imprécis comme nos aspirations sans objet, élans, tendances vers un bien qui nous sollicite et se dérobe. Ce langage c’est la musique, quand elle est à la hauteur de sa mission. »
MEL BONIS (1858 – 1937)
Sonate pour violon et piano op. 112 (1914)
CHARLOTTE SOHY (1887 – 1955)
Thème varié op.15 (1921)
MARGUERITE CANAL(1890 – 1978)
Sonate pour violon et piano (1922)